Dans la construction aussi, la révolution numérique est en marche. Parmi les avancées les plus significatives figurent le BIM (Building Information Modeling), sorte de maquette numérique 3D évolutive (voir photo) contenant toutes les caractéristiques physiques et fonctionnelles d’un ouvrage.
Mais le principe du BIM va encore plus loin. « Il s’agit d’une suite de processus pluridisciplinaires utilisés tout au long de la conception, de la construction et de l’exploitation d’un bâtiment », précise Christian Erik Peter, directeur de l’entreprise fribourgeoise Element SA, leader sur le marché suisse de la préfabrication en béton.
Au-delà d’une meilleure efficacité opérationnelle et d’une collaboration renforcée entre les différents corps de métier présents sur un chantier, le BIM contribue aussi à l’amélioration de la qualité technique et environnementale des projets, à la stabilisation des processus et à la transparence des coûts.
Dans le canton de Fribourg, le récent projet collaboratif BIM-UP, initié par le Building innovation Cluster et réunissant une quinzaine de partenaires privés et institutionnels, visait notamment à étudier des mesures de soutien à la transition numérique pour les entreprises actives dans la construction et la gestion des bâtiments. « Chez Element SA, nous sommes à la pointe des développements technologiques liés au BIM, mais il reste encore du chemin à parcourir pour qu’ils soient pleinement intégrés à toutes les petites et moyennes entreprises de notre secteur », conclut Christian Erik Peter.