Anne Maillard, membre de la direction générale de la Banque cantonale de Fribourg (BCF).

Trois questions à Anne Maillard, membre de la direction générale de la Banque cantonale de Fribourg (BCF).

La BCF est-elle fortement impactée par la transformation digitale ?

Dans le secteur bancaire, la transformation digitale est omniprésente et la BCF ne fait pas exception. Nous nous sommes toujours positionnés très rapidement sur les grandes évolutions numériques comme l’e-banking et le mobile banking, tout en développant dès 2016 notre solution d’hypothèques en ligne avec FRiBenk. N’oublions pas non plus le portail client « MaBCF », qui fut l’un des premiers à être mis au point en Suisse.

Quelles sont les évolutions en cours ?

L’amélioration de l’expérience utilisateur reste au cœur de nos préoccupations. Bien au-delà de l’optimisation des coûts, les possibilités offertes par le digital et les changements de comportement qui lui sont liés nous poussent constamment à nous réinventer. Pour de nombreux processus peu complexes comme la commande de monnaies étrangères ou l’échange de documents sécurisés, nous nous devons de répondre aux exigences de simplicité et d’immédiateté du client.

Et à l’interne ?

En arrière-plan, la banque doit permettre une organisation plus agile et une action plus ciblée, par exemple dans l’analyse de la situation des clients. Le recours à des scénarios préétablis, tout en offrant un gain de temps considérable, permet à nos conseillers de se concentrer sur l’action personnalisée et le lien humain direct avec le client, qui reste tout à fait primordial.