Grâce à son offre innovante, l’équipe Neur.on – avec la CEO Paula Reichenberg au centre – a fait des débuts tonitruants dans le domaine de la LegalTech.

Le domaine de l’intelligence artificielle (IA) est en pleine effervescence. Alors que le grand public découvre avec stupéfaction les performances de ChatGPT, un robot conversationnel capable de fournir des réponses complexes et cohérentes à tous types de demandes, le monde de l’entreprise n’est pas en reste.

Active dans la LegalTech (technologie juridique ou au service du droit), la start-up fribourgeoise Neur.on fait forte impression avec son logiciel novateur de traduction juridique assistée par IA. « Tout en offrant la sécurité et la précision attendues, notre solution – nommée LexMachina – permet aux professionnels du droit et de la finance de contrôler entièrement le processus de traduction et de réduire les ressources humaines nécessaires », explique Paula Reichenberg, CEO de Neur.on.

Dans le cadre de son Seed Round, la société a levé 1,6 million de francs suisses, dépassant largement son objectif initial et attirant des investisseurs européens, américains et israéliens. Le potentiel est à la hauteur de l’intérêt et des besoins du marché. « Notre plateforme est déjà utilisée par plusieurs centaines de clients en Suisse, parmi lesquels de grands cabinets d’avocats, des éditeurs juridiques, des banques, des sociétés d’audit et des administrations publiques », précise Paula Reichenberg, qui ambitionne une expansion internationale rapide. Loin d’être limité à une seule langue, LexMachina maîtrise actuellement l’anglais, le français, l’allemand et l’italien.

Fribourg, première LegalTech Valley de Suisse ?

Issue d’un projet Innosuisse financé pour moitié par la Confédération, la solution logicielle de Neur.on est aussi le fruit d’une étroite collaboration avec la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR), principal pôle de compétences suisse en matière d’analyse de documents via IA et PNL (Programmation Neuro-Linguistique). Disposant également de la seule faculté de droit trilingue du pays, dont la réputation dépasse largement les frontières nationales, le canton de Fribourg ne pourrait-il pas devenir première la LegalTech Valley de Suisse ? Tous les espoirs sont permis.